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SPHERE Paris Fashion Week® Showroom – Rêves sur Seine

Focus, Insights

« A dove dances over from Paradis
to our world shining with glee

people everywhere smile
because they all enjoy being free »

« Manifesto », 3.PARADIS.

3.PARADIS rejoint le Calendrier Officiel de la Paris Fashion Week® cette saison. Continuer à rêver, malgré tout. A retrouver à l’intérieur de soi-même, les clés pour affirmer un style. Tel est sans doute le motto des créateurs présents à Sphère, le « Paris Fashion Week® Show-Room », la FCHM bénéficiant du soutien continu du DEFI et de l’Oréal Paris, partenaires officiels.  La session Mode Masculine a lieu au Palais de Tokyo du mercredi 19 au dimanche 23 juin 2024, 3.PARADIS, Bianca Saunders, C.R.E.O.L.E, OUEST PARIS, Rolf Ekroth, six marques sont au rendez-vous, deux d’entre elles faisant leur entrée cette saison : 3.PARADIS, qui rejoint le Calendrier Officiel de la Paris Fashion Week® et Bianca Saunders. Née à Londres, Bianca Saunders, lauréate du prix de l’ANDAM en 2021, et qui a rejoint le Calendrier Officiel un an plus tard, poursuit sa recherche autour de son héritage jamaïcain. Sous l’influence d’une esthétique dégenrée, les influences se précisent, et font la part belle à une silhouette plus destructurée, combinant la rigueur du tailoring à une aisance baggy.  Même son de cloche chez C.R.E.O.L.E dans ses questionnements autour de l’unisexe, du workwear et de l’identité queer, et de la « créolité » revendiquée par Vincent Frederic Colombo, né à Paris et puisant ses références dans l’héritage guadeloupéen. Jeanne Friot n’a pas hésité, elle, à nommer sa collection « Idols » (Les Idoles). « J’ai commencé à regarder les personnalités et les idoles qui m’ont donné de la force, ce sont des repères ». De Sagan à Bowie en passant par Kurt Cobain, de Grace Jones à Debbie Harry, avec au milieu Jeanne d’Arc, les voici qui se retrouvent au cœur d’une collection autant non genrée, que radicale, avec lurex, brillance. La nuit s’exprime avec un message plus « positif » éclairé de lurex et de paillettes : « J’ai besoin de repartager le rêve dans un moment compliqué ».  

 

Exister, se défendre. Le pari est là, à la hauteur d’un lieu devenu une référence : « Sphère, c’est important, c’est une validation. C’est être reconnu comme une marque reconnue sur la scène parisienne. C’est un tampon d’approbation. Le show-room a permis à des beaux noms d’émerger. C’est un honneur », détaille Arthur Robert, créateur de OUEST PARIS. « J’avais envie d’un twist, comme si on avait envie de tout plaquer, de faire du surf en Californie. J’ai repris toutes les inspirations du début, les photographies de Karlheinz Weinberger, Gus Van Sant, pour mieux les concentrer. Une belle moitié de la collection et en denim, avec des formes inspirées du workwear et du western, mais dans des tons lavés, pastels, californiens. Une veste cintrée comme une armure ou un corset, avec un pantalon très large façon surf, baggy. Un peu comme si toutes les pièces sortaient de l’océan. Au cœur de la marque, il y a mes origines, et le pont entre la côte Basque et la Californie. Il y a quelque chose d’assez magnétique, même si on ne peut pas dire que l’Amérique est un idéal. C’est entre le endless summer et la culture queer. J’ai commencé à réfléchir à Ouest pendant la pandémie : c’était très frustrant et très fertile à la fois. C’est bien de s’accrocher à cet imaginaire. Le denim c’est un uniforme, on peut y vivre toute la journée, c’est très fonctionnel, mais j’aime bien qu’il y ait un petit quelque chose qui puisse faire rêver ».

 

Une version digitale sera également disponible sur invitation avec le soutien de Le New Black et de Grand Shooting à partir du 19 juin 2024.