METAMORPHOSIS

« L’idée de départ, c’était de parler de la fusion. De multiplier les codes empruntés à différents vestiaires pour questionner notre rapport au monde… » De grandes ailes de papillon s’enroulent autour du corps, des imprimés placés permettent de jouer avec les courbes anatomiques autant qu’avec les fleurs, les feuilles. Camouflage végétal ? Les collages artisanaux entrent eux aussi en fusion avec les effets de texture développés digitalement avec l’intelligence artificielle. 

C’est sous le soleil de toutes les métamorphoses qu’Alphonse Maîtrepierre a conçu sa collection d’été : une saison marquée  par le passage, le fondu enchaîné entre le passé, le présent, le futur. Et par ce lien retrouvé avec la nature. Si présente même dans les lignes et les coupes très structurées inspirées par trois maîtres, Charles James, Cristobal Balenciaga, et Christian Dior. « Il faut un point d’ancrage dans l’Histoire ou dans la réalité pour pouvoir composer la sienne » assure Alphonse Maîtrepierre qui n’a pas hésité à utiliser des sacs en toile de parachute Quetchua pour créer une veste de tailleur qui semble surgie d’un atelier de haute couture des années quarante. 

Lignes de cœur, lignes de vie. De convictions en jeux d’illusion, la saison s’envole, les pieds sur terre, la tête dans un ciel sans nuages, avec ces lunettes papillon réalisées en exclusivité par Clara Besnard à partir de modèles recyclés. L’aube d'un réenchantement annoncé.